« …française d’origine juive, je ne ressens en moi aucune affectivité irrationnelle ni indulgence confinant à la cécité à l’égard d’Israël. J’exige le droit de me réclamer d’une origine juive et de voir en Israël un état parmi les autres… »
" Notre « crise d’identité », vraie ou supposée est, à bien des égards, une crise de l’imaginaire historique et de la vision de la chose publique. Quelle histoire commune et plurielle permettrait ici et là de lutter contre les fanatismes, les haines ou la simple désaffection ? " Suzanne Citron
« …française d’origine juive, je ne ressens en moi aucune affectivité irrationnelle ni indulgence confinant à la cécité à l’égard d’Israël. J’exige le droit de me réclamer d’une origine juive et de voir en Israël un état parmi les autres… »
Dans la note ci-dessous, « droite » et « extrême-droite » sont employés comme synonymes, tant il est vrai que, tout spécialement sur le thème de l’éducation mais aussi sur beaucoup d’autres, rien ne les différencie vraiment. Considérer Retailleau comme un politicien d’extrême-droite n’est sans doute pas lui faire une insulte.
Devant la commission d’enquête Bétharram, en assimilant la gifle à un simple « geste éducatif », Bayrou – approuvé par toute une partie de la classe politique – a donné une légitimité inattendue à une violence éducative toujours très présente dans les fantasmes et les programmes politiques.
Le très fantaisiste rapport sur les Frères musulmans d’un ministre en campagne électorale sur les terres de l’extrême-droite pousse toujours plus loin ce qui ne peut plus se cacher comme une forme de persécution officielle, systémique, de toute une partie de la population française.
Ouverture d’un camp de concentration pour migrants à Saint-Pierre-et-Miquelon, réouverture d’un bagne en Guyane, prisons de toujours plus haute sécurité etc : à droite, le concours Lépine de la sécurité bat son plein, dans une surenchère sans fin avec l’extrême-droite, une course où sécurité et justice s’effacent et s’annihilent derrière la punition et la vengeance qui en changent la nature.
Des enfants sous terreur, des enfants sous silence, des enfants sous silence parce que sous terreur : la violence éducative ordinaire (c’est-à-dire légitimée par les détenteurs de l’autorité) n’a pas sévi qu’à Bétharram. Cette note de blog d’août 2017 évoquait l’émotion que suscitaient en Allemagne les révélations mettant en cause un célèbre chœur d’enfants.
Bétharram ne vient pas de nulle part. La loi Attal brutalisant la justice des mineurs non plus. Confrontés à des enjeux qui les dépassent, les dirigeants mais aussi les électeurs qui les désignent se réfugient dans la désignation facile de boucs émissaires : les jeunes.
Cette année plus que les précédentes, les vertus supposées de la commémoration du 8 mai volent en éclat devant la contradiction entre son objet affiché ("plus jamais ça") et l’extermination de la population de Gaza par son voisin. Une illusion morale et civique entretenue, tout spécialement à l'école, par un "devoir de mémoire" toujours moins crédible.
Le RN premier parti de France : ce n’est plus un cauchemar, c’est une réalité. Refuser de poser la question de savoir comment le cauchem...