vendredi 15 novembre 2024

Recyclée par sa sœur, la mémoire de Samuel Paty dans de mauvaises mains.

 

Les assassins présumés de Samuel Paty dans le box d’une cour d’assises ? La sœur de l’enseignant, elle, aurait la fâcheuse tendance de voir des « lâches », des « traitres », des « collabos » un peu partout.

jeudi 17 octobre 2024

L'hommage de Tartuffe à Samuel Paty et Dominique Bernard

 

12 millions d’élèves au garde-à-vous, immobiles, la tête baissée, 12 millions d’élèves en silence pendant une minute sous étroite surveillance, 12 millions d’élèves sommés de rendre hommage à deux enseignants qu’ils n’ont jamais eu l’occasion de côtoyer : tout est possible avec l’Education nationale, même la mise en scène la plus improbable d’une émotion factice, de commande, mais qui fait sens pour un pouvoir politique auquel l’administration n’a rien à refuser.

samedi 28 septembre 2024

Histoire et civisme selon Pécresse et Nasrou pour les lycées d'Ile-de-France

 

Un partenariat officiel entre Charlie Hebdo et les lycées d’Ile-de-France : une initiative de Pécresse qui en dit plus sur Pécresse et sur Charlie Hebdo que sur l’antisémitisme supposé des élèves.

jeudi 26 septembre 2024

"La souffrance, la discipline, les rites" : l'idéal éducatif de Genetet

 

Peut-on confier sans risques le service public d’éducation à une ministre qui voit dans « la souffrance, la discipline, les rites » un fondement de l’éducation ? Si ses fantasmes se concrétisent en programme, l'école a du souci à se faire.

mardi 24 septembre 2024

Contre la droite (extrême ou non) : l'autonomie de l'école

 

Dans un contexte politique délétère, remettre en cause le principe d’une Éducation nationale centralisée et autoritaire, loin de conduire à la privatisation du système public d’éducation, pourrait au contraire éloigner la perspective de le voir tomber dans le giron de l’extrême-droite.

mercredi 18 septembre 2024

L'uniforme scolaire : pas un simple détail de la rentrée

 

Une rentrée en uniforme aux accents de l’hymne national : ce qui était considéré comme inconcevable ou tout simplement ridicule il y a encore quelques années a pris corps – celui des élèves, plus précisément – non en Corée du nord mais en France, à Denain dans une école élémentaire de la ville.

Une seule école, quelques dizaines dans toute la France (sur un total d’environ 60 000 établissements) à s’être pliées au caprice du gouvernement : un détail, une bagatelle, une broutille ? Mais quand ces établissements attirent en masse des médias dont la curiosité malsaine sur ce sujet tient du voyeurisme, quand l’actualité éducative de la rentrée se trouve à ce point phagocytée par une histoire de fringues, quand, en outre, le sang impur qui abreuve les sillons fait office de chant de rentrée (et d’accueil pour les élèves de CP aux dires de la directrice !) d’enfants en uniforme, il ne s’agit plus alors d’un détail, d’une bagatelle, d’une broutille mais d’un symbole. Mais de quoi est-ce le symbole ?

jeudi 5 septembre 2024

Bertrand Premier ministre ? Les jeunes en uniforme ou derrière les barreaux

 

Nouvelle (et ultime ?) hypothèse de la comédie du pouvoir, la possible désignation de X. Bertrand à  la tête du gouvernement est comme un signal fort adressé à un électorat auquel le président de la région Hauts-de-France doit son élection, celui de la droite dure et de l’extrême-droite, celui que ses ambitions présidentielles doivent continuer à convaincre, notamment comme chef de gouvernement. Pour un électorat qui n’existe que par la désignation de boucs-émissaires - les jeunes et plus spécialement les jeunes « issus de l’immigration » - Bertrand présente un profil parfait.

Le venin dans les têtes, le venin dans l'école

  Le RN premier parti de France : ce n’est plus un cauchemar, c’est une réalité. Refuser de poser la question de savoir comment le cauchem...