« Je veux… », dit le ministre. Une formule que les médias s’empressent aussitôt de relayer : « Gabriel Attal veut… » Attal veut instaurer des classes de niveau. Attal veut un examen d’entrée en lycée. Attal veut réviser le calendrier scolaire. Attal veut que les collèges soient ouverts de 8 heures à 18 heures. Attal veut un manuel scolaire officiel. Attal veut « tester » (sic) l’uniforme scolaire. Attal veut punir. Etc. Ses désirs sont des ordres et ses ordres, dans un système scolaire centralisé à l’extrême, sont immédiatement répercutés à tous les échelons de la hiérarchie jusqu’aux 60 000 établissements du pays où un million d’enseignants s’emploieront à les appliquer sans faillir à 13 millions d’élèves… même quand ces ordres, désormais consignes officielles, concordent avec le programme éducatif de l’extrême-droite.