Assimiler la critique de la politique israélienne à une forme d’antisémitisme qui découlerait d’une méconnaissance de la Shoah, imputable à un enseignement négligé à l’école : en trois propositions, ce raccourci facile où l’ignorance des programmes scolaires le dispute à la mauvaise foi, resurgit régulièrement dans le débat public au gré de l’actualité. Comme à chaque fois que le conflit israélo-palestinien embrase les esprits de ce côté-ci de la Méditerranée, c’est l’école qui fait figure d’accusée.