Un partenariat officiel entre Charlie Hebdo et les lycées d’Ile-de-France : une initiative de Pécresse qui en dit plus sur Pécresse et sur Charlie Hebdo que sur l’antisémitisme supposé des élèves.
" Notre « crise d’identité », vraie ou supposée est, à bien des égards, une crise de l’imaginaire historique et de la vision de la chose publique. Quelle histoire commune et plurielle permettrait ici et là de lutter contre les fanatismes, les haines ou la simple désaffection ? " Suzanne Citron
Un partenariat officiel entre Charlie Hebdo et les lycées d’Ile-de-France : une initiative de Pécresse qui en dit plus sur Pécresse et sur Charlie Hebdo que sur l’antisémitisme supposé des élèves.
Peut-on confier sans risques le service public d’éducation à une ministre qui voit dans « la souffrance, la discipline, les rites » un fondement de l’éducation ? Si ses fantasmes se concrétisent en programme, l'école a du souci à se faire.
Dans un contexte politique délétère, remettre en cause le principe d’une Éducation nationale centralisée et autoritaire, loin de conduire à la privatisation du système public d’éducation, pourrait au contraire éloigner la perspective de le voir tomber dans le giron de l’extrême-droite.
Une rentrée en uniforme aux accents de l’hymne national : ce qui était considéré comme inconcevable ou tout simplement ridicule il y a encore quelques années a pris corps – celui des élèves, plus précisément – non en Corée du nord mais en France, à Denain dans une école élémentaire de la ville.
Une seule école, quelques dizaines dans toute la France (sur un total d’environ 60 000 établissements) à s’être pliées au caprice du gouvernement : un détail, une bagatelle, une broutille ? Mais quand ces établissements attirent en masse des médias dont la curiosité malsaine sur ce sujet tient du voyeurisme, quand l’actualité éducative de la rentrée se trouve à ce point phagocytée par une histoire de fringues, quand, en outre, le sang impur qui abreuve les sillons fait office de chant de rentrée (et d’accueil pour les élèves de CP aux dires de la directrice !) d’enfants en uniforme, il ne s’agit plus alors d’un détail, d’une bagatelle, d’une broutille mais d’un symbole. Mais de quoi est-ce le symbole ?
Nouvelle (et ultime ?) hypothèse de la comédie du pouvoir, la possible désignation de X. Bertrand à la tête du gouvernement est comme un signal fort adressé à un électorat auquel le président de la région Hauts-de-France doit son élection, celui de la droite dure et de l’extrême-droite, celui que ses ambitions présidentielles doivent continuer à convaincre, notamment comme chef de gouvernement. Pour un électorat qui n’existe que par la désignation de boucs-émissaires - les jeunes et plus spécialement les jeunes « issus de l’immigration » - Bertrand présente un profil parfait.
Lunaire, surréaliste, ubuesque. Les mots manquent pour désigner la conférence de presse de la ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, indéboulonnable comme ses collègues en dépit de la cinglante défaite électorale subie par son parti il y a presque huit semaines.
Le RN premier parti de France : ce n’est plus un cauchemar, c’est une réalité. Refuser de poser la question de savoir comment le cauchem...