samedi 28 décembre 2024

Sarkozy : l'éducation morale et civique, c'est juste bon pour les jeunes...

 

Pour apprécier à sa juste valeur la condamnation de Sarkozy, il faut remonter une vingtaine d’années en arrière, plus précisément à une époque où un ministre de l’Intérieur (de 2002 à 2004, puis 2005 à 2007) sans envergure ni compétences remarquables mais dévoré d’ambitions a commencé à percer dans l’opinion publique. Construite essentiellement sur la dénonciation de la délinquance et tout spécialement de celle des mineurs promue au rang de menace existentielle pour tout un pays, la fulgurante carrière politique de Sarkozy, généreusement étayée par les médias qui ont élevé ce thème au cœur de leur information, prend aujourd’hui tout son sens, un sens qui n’est guère à l’honneur de tous ceux qui ont fait d’un délinquant (sans doute multirécidiviste) un honorable chef d’état.

mardi 17 décembre 2024

Six ministres en deux ans : quelle légitimité pour l'Education nationale ?

 

Dans quelques jours, un sixième ministre de l’Éducation nationale depuis deux ans... Certes, le principe de continuité du service public continuera à s’appliquer par l’intermédiaire d’une administration immuable, au moins à un certain niveau, et le quotidien des établissements, au moins à brève échéance, ne devrait pas se trouver bouleversé par la pantalonnade en cours à l’Assemblée nationale. Néanmoins, cette situation ubuesque remet en question la capacité du nouveau ministre à tenir sa place, sa légitimité également et, inévitablement, interroge sur la nature du service public d’éducation et sa relation avec le pouvoir politique.

samedi 14 décembre 2024

Marc Bloch et l'école : une lecture pour Macron...

 

Marc Bloch au Panthéon ? Si seulement cette récupération post mortem de l’historien pouvait contribuer à donner corps à ses réflexions sur le système éducatif, ce ne serait pas son moindre mérite. Encore faudrait-il que le maître d’œuvre de la panthéonisation l’ait lu, ce dont on doute sérieusement…

mardi 3 décembre 2024

Quelle légitimité pour le « choc des savoirs » ?

 

L’acte II du « choc des savoirs » (sic) lancé par Genetet reprend in extenso le programme annoncé il y a un an par Attal. Un an plus tard et un scrutin législatif perdu, la ministre en titre reprend à son compte sans scrupules et comme si de rien n’était tous les éléments d’une brutale révolution conservatrice que la simple logique démocratique devait enterrer.

Le venin dans les têtes, le venin dans l'école

  Le RN premier parti de France : ce n’est plus un cauchemar, c’est une réalité. Refuser de poser la question de savoir comment le cauchem...