samedi 20 juillet 2024

Ce que l'infantilisme de la gauche fait à l'école

 

Le 7 juillet au soir, un scrutin quasi miraculeux permettait de repousser, au  moins pour un moment, le cauchemar d’un gouvernement d’extrême-droite dont l’école était – avec les migrants – la cible privilégiée. Et même si le programme éducatif du NFP, certes élaboré dans l’urgence, ne brillait pas par son audace, du moins constituait-il une sérieuse remise en cause de la politique à la fois brouillonne et brutale menée ces dernières années.

lundi 15 juillet 2024

L'antisémitisme instrumentalisé : un contresens historique, une faute morale

 

Phénomène aussi ancien que les juifs eux-mêmes, l’antisémitisme semble avoir changé de nature, instrumentalisée dans une accusation bruyante portée contre une cible tout à fait inattendue : sont suspectés d’antisémitisme tous ceux qui, dans la classe politique, marquent leur distance avec le gouvernement israélien.

mercredi 10 juillet 2024

Des enseignants contre l'extrême-droite : bien mais peuvent mieux faire...

 

A la veille des élections, un collectif d’enseignants dénonçant la menace qu’une victoire de l’extrême-droite ferait peser sur l’école : une démarche certes opportune à un moment où cette menace n’a jamais été aussi forte. Mais comme un malaise à la lecture de cet appel.

« Instiller des idées et des débats nauséabonds (…) des candidats (…) englués dans des considérations ethniques et racistes » : si l’extrême-droite n’a effectivement jamais fait mystère de ses objectifs, le contre-argumentaire manque de poids en ne prenant pas ses distances avec une rhétorique qui est précisément celle que l’on prétend dénoncer.

mercredi 3 juillet 2024

Extrême-droite : l’identité nationale comme seul horizon

 

« Une politique de justice sociale », plastronne un leader RN. Justice sociale ?  Il faut arrêter l’escroquerie : dans le programme RN, pas un mot sur la justice sociale et un programme économique qui colle au plus près des desiderata du patronat. Sans doute pour la première fois dans l’histoire de l’Europe, la prise du pouvoir par l’extrême-droite ne résulte pas d’une crise sociale, économique ou politique mais est l’aboutissement d’une violente campagne idéologique construite autour d’un bouc-émissaire : l’étranger ou celui qui est réputé tel, surtout lorsqu’il est jeune. Les électeurs du RN ne se sont pas prononcés contre le chômage, les inégalités, l’injustice sociale, contre la précarité mais, contre la visibilité des migrants (et du foulard) dans les rues, pour le bouclage des frontières, pour une justice expéditive, pour des pouvoirs illimités à la police. Un projet social ?

Le venin dans les têtes, le venin dans l'école

  Le RN premier parti de France : ce n’est plus un cauchemar, c’est une réalité. Refuser de poser la question de savoir comment le cauchem...