L’annonce de la suppression du SNU ne doit pas ouvrir la porte aux illusions : ce ne sont ni des motivations pacifistes ni une contestation massive – jamais venue – qui motivent la fin du SNU mais plus prosaïquement son coût prohibitif ainsi que des difficultés organisationnelles récurrentes. L'école n'en a sans doute pas fini avec les fantasmes patriotiques et militaires.